• Si j'aurais su... je serais né en Suède !

    "Si j'aurais su... je serais né en Suède !"

    Pour l'apprécier encore plus, il faut savoir que Marion Cuerq avait 21 ans lorsqu'elle a commencé à tourner ce film1, qu'avant cela elle n'avait jamais touché à la vidéo ni filmé ni monté de film, que son budget était très limité, son matériel aussi. Elle demande qu'on ne regarde pas son film comme un film de professionnel, mais vous verrez qu'il se défend très bien ! Ce que Marion a voulu montrer, c'est combien il fait bon grandir en Suède, c'est diffuser la bienfaisance qui y règne et montrer son existence et son fonctionnement.

    "Mais en tout cas, écrit-elle, j'y ai mis toute mon énergie, toutes mes tripes et j'ai littéralement tout donné pendant ces deux ans !!"

    N'hésitez pas à laisser vos impressions sur sa page Facebook pour qu'elle sache combien de personnes le voient et le diffusent et pour qu'elle se rende compte de sa circulation.

    Ce film va être un instrument important pour faire connaître la manière dont les enfants sont pris en considération en Suède et pour faire comprendre que nous devrions nous aussi, le plus tôt possible, adopter une loi qui interdise toute forme de violence à l'égard des enfants.

    Source : http://www.oveo.org/

     

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  • Des petits livrets informant sur les conséquences de la violence éducative ordinaire  (avec les sources : études, etc...)
    Très faciles à faire : imprimer, plier, couper...

    A télécharger ici :http://www.sophieblum.net/portfolio/livret-veo/

    Source photo : http://stop-veo.fr/ : Un site vraiment intéressant !

     

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  • La journée de la non-violence éducative... c'est tous les jours !

    La journée de la non-violence éducative...

     

     

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  • 30 Avril : Journée de la non-violence éducative

     

    Un document pour aider les parents : http://www.wmaker.net/maisonenfant/Un-document-pour-aider-les-parents_a180.html

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  • Je l'ai mis dans bienveillance plus que dans motricité libre... en regardant les premières secondes je pense que vous comprendrez...

    À l’issue d’un siècle qui nous aura tout appris de la manière scientifique de détruire l’individu, extrêmement rares sont les lieux où l’on sache « scientifiquement » l’aider à se construire. L’institut E. Pikler (Lóczy) est un de ces hauts lieux d’humanité.

    Bernard Martino
     

    Introduction

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    L’institut Emmi Pikler, fondé en 1946 en Hongrie, est plus connu sous le nom de Lóczy. Cet institut a été créé par la pédiatre Emmi Pickler pour accueillir à l’origine des enfants qui devaient être séparés de leur mère atteinte de tuberculose. Il reçoit maintenant des enfants de la sortie de maternité jusqu’à l’âge de 6-7 ans qui sont orphelins, abandonnés ou confiés à l’institution par mesure judiciaire. Emmi Pikler avait pour projet d’offrir à des enfants victimes de la violence et de la séparation des conditions de vie qui ressemblent le plus possible à ce qu’ils pourraient trouver d’essentiel dans une famille pour assurer les bases de leur personnalité. Mais d’emblée elle eut aussi le souci de ne pas leur donner l’illusion que les personnes qui s’occupaient d’eux pourraient être leurs parents, car ces enfants étaient amenés soit à retourner dans leur famille, soit pour la plupart à être adoptés. Toutefois, une véritable rencontre entre le bébé et les soignants est recherchée afin d’une part, de l’inscrire sans concession dans son histoire, malgré et avec ses origines traumatiques et, d’autre part, de l’aider à cheminer vers un destin plus heureux hors de l’institution. Les principaux ingrédients utilisés sont une authentique attention au bébé et des soins contenants dans un climat de tranquilité et de fermeté.

    2

    Grâce à un environnement aménagé de façon spécifique, les enfants découvrent le plaisir que peut leur apporter leur propre activité spontanée. Et comme le soulignent M. David et G. Appell dans leur livre Lóczy ou le maternage insolite ceci est fondamental pour les enfants élevés en institution car s’ils n’investissent pas très tôt leur énergie dans l’activité et n’y trouvent pas du plaisir, ils risquent (ceci est un fait) de sombrer dans l’apathie et le désintérêt. Pour que l’activité soit ainsi investie, il faut encore et toujours qu’elle naisse de l’enfant lui-même dans une sorte d’auto-induction sans cesse renforcée par le résultat obtenu. Toute la vie des enfants est étudiée pour leur laisser une totale liberté de mouvement dans toutes les situations où ils se trouvent tout en les protégeant des dangers et pour favoriser une activité autonome.

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    50 ans plus tard, Lóczy poursuit son œuvre. C’est un lieu d’accueil de tout jeunes enfants séparés de leur milieu familial, en même temps qu’un espace de recherche et de réflexion sur l’enfant. Le regard porté sur l’enfant en ce lieu, la qualité de son accueil ainsi que la formation mise en œuvre, trouve un écho dans de nombreux pays car cette approche concerne tous les enfants qu’ils vivent en famille ou en institution.

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    Dans le film, Lóczy une maison pour grandir, Bernard Martino retrace le contexte historique, culturel et pédagogique dans lequel cette institution est née. Il nous fait entrer dans la vie des enfants et des adultes qui prennent soin d’eux et entendre le témoignage d’enfants élevés à Lóczy, aujourd’hui adolescents, adultes ou parents à leur tour.

    Dominique Cupa « Lóczy, une maison pour grandir », Le Carnet PSY 5/ 2001 (n° 65) , p. 15-15 . 
    URL : www.cairn.info/revue-le-carnet-psy-2001-5-page-15.htm
    DOI : 10.3917/lcp.065.0015

     

     

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